Temps fort de Jidar-Rabat Street Art Festival, le mur collectif est le lieu où se forme la relève. Chaque année, cet incubateur de talents réunit une douzaine de jeunes autour d’un projet de fresque encadré par un artiste confirmé. Amateurs ou étudiants en école d’art, ils ont une semaine pour expérimenter différentes techniques et partager leurs idées, sans pression de résultat. Ce qui compte ici, c’est le processus, basé sur l’échange et la transmission. Pour cette 8 e édition, le muraliste marocain Dynam propose aux graines de street artistes de créer « une œuvre harmonieuse » à partir d’un nuancier de couleurs restreint. « Nous pouvons travailler en monochrome en intégrant la texture, la lumière et l’ombre… », suggère l’artiste qui préfère laisser le choix du thème aux participants.
Pour cette 8e édition, le muraliste marocain Dynam propose aux graines de street artistes de créer « une œuvre harmonieuse » à partir d’un nuancier de couleurs restreint. « Nous pouvons travailler en monochrome en intégrant la texture, la lumière et l’ombre… », suggère l’artiste qui préfère laisser le choix du thème aux participants.
Avenue Al Massira, Souk Al Amal 2, Rabat
Dynam (Maroc)
Peuplées de gens du quotidien, absorbés dans leurs pensées, les fresques de Dynam frappent par leur réalisme et une palette de couleurs inhabituelle. L’autre constante, c’est le motif de l’ours en peluche en clin d’œil au monde de l’enfance. Né en 1995, Dynam fait ses premiers murs pendant ses études aux Beaux-Arts de Casablanca, où il met au point sa technique pour imiter la déchirure du papier, comme les lambeaux d’une affiche publicitaire. Il s’en servira dans l’immense fresque qu’il réalise en 2017 pour le festival Casa Mouja : une scène du film Casablanca qui donne le coup d’envoi à sa carrière. Dynam prépare actuellement un master option peinture à l’École supérieure des arts au carré à Mons (Belgique).
Instagram : @dynamart